J’irai voir la mer

Plus de vent, plus d’horizons, plus d’arbres, de feuilles, de rivières.
Plus d’histoires, de rencontres, plus de mots.
Mais des manques, de l’angoisse, et du temps.
Avoir du temps, le prendre, le perdre, souvent.
Le temps d’échanger, de s’ennuyer, d’avoir peur et de penser.
Penser à soi, aux autres, à nos relations, nos envies, mais ne rien pouvoir faire.
Ne pas pouvoir bouger, ne pas pouvoir respirer, ne pas sortir, ne pas voir la mer.
Ses embruns, sa présence, son réconfort.
Quand tout sera fini, j’irai voir la mer.
Corentin LEBLANC, 07 avril 2020, Parthenay